BayWa r.e., spécialiste des énergies renouvelables, a engagé en septembre 2023 le développement d’un projet de deux à quatre éoliennes sur la commune de Tamnay-en-Bazois à la suite d’une délibération favorable de la commune en 2021.
Des études écologiques ont été lancées à partir de septembre 2023. Un mât de mesure a été installé en décembre 2023 pour évaluer le gisement de vent. Ces études sont réalisées dans le cadre du développement de projets éoliens pour confirmer ou non la faisabilité du projet.
Les résultats des premiers mois d’étude du vent sur la zone conduisent BayWa r.e. à renoncer au développement du projet.
"Nous avions analysé au lancement du projet un risque potentiel sur la ressource en vent. Le mât de mesure du vent avait justement pour vocation de nous éclairer en premier lieu sur ce risque. Les résultats au bout des 5 premiers mois montrent que la ressource en vent est trop modeste, ce qui nous conduit à renoncer au projet." commente Kilian Alvarez, chef de projets éoliens.
Le mât de mesure restera implanté jusqu’en 2025 et sera ensuite démonté.
« Comme explicité depuis le début du projet, il est nécessaire de lancer des études scientifiques réglementaires afin d’obtenir des éléments factuels sur la zone de développement visée. Ce n’est que lors de l’obtention des résultats de ces études qu’il est possible de statuer sur la possibilité de développer un projet éolien et dans quelles conditions. Contrairement aux propos tenus par une partie de l’opposition sur le terrain, BayWa r.e. ne poursuit pas inconditionnellement le développement éolien d’un projet : l’arrêt du projet de Tamnay-en-Bazois en est la preuve concrète. Dans le cas de Tamnay-en-Bazois il avait notamment été expliqué dès le début du projet qu’un risque sur la vitesse de vent était présent et pouvait donner lieu à un arrêt du projet selon les résultats des premiers mois de mesure. C’était un enjeu parmi de nombreux autres qui contraignent le développement de nos projets éoliens. Par exemple sur d’autres sujets, si l’identification de la cigogne noire repérée par nos écologues ne représentait pas un enjeu rédhibitoire à ce stade de développement, tout comme les possibilités de raccordement, ils auraient pu le devenir par la suite et donc aboutir à un arrêt du développement. ».