Le parc éolien “Eol d’Aunis”, développé et construit par la société BayWa r.e. sur les communes de Chambon et Landrais en Charente-Maritime, a été mis en service en Juin 2020.
Constitué de 3 éoliennes Enercon de 2,35 MW, pour une puissance totale de 7,05 MW, le parc fournit l'équivalent de la consommation électrique de 3500 foyers (chauffage inclus), soit plus de 3 fois la population des 2 communes d'implantation. Ce projet évite ainsi 8 000 tonnes par an de CO2 rejeté dans l’atmosphère.
Paysagistes et environnementalistes s’activent toujours sur le site du parc éolien en ce début d’année.
Plantation d’essences locales
Des haies bocagères, d’une longueur de 610 mètres linéaires, sont actuellement en cours de plantation dans les hameaux aux alentours du parc éolien (Les Granges, commune de Landrais ; Les Chaumes de Père et Les Chaumes, commune de Saint-Pierre-la-Noue). L’objectif de ces plantations est de favoriser l’intégration paysagère du parc et de renforcer les corridors écologiques locaux pour les déplacements de la faune (notamment les oiseaux et les chauves-souris). L’emplacement des haies et le choix des essences locales ont été validés conjointement avec les riverains et les agriculteurs. Ces plantations seront effectuées et entretenues par l’entreprise charentaise Les Jardins de l’Angoumois, basée à Montemboeuf.
Une attention particulière à l’avifaune
Un suivi écologique a été initié sur le parc pour évaluer l’activité des oiseaux et chauves-souris, ainsi que de l’efficacité des mesures mises en œuvre pour les préserver (comme la mise en place d’un bridage pour maintenir l’activité des chauves-souris). Ce suivi, mené par le bureau d’étude indépendant ENCIS Environnement, sera maintenu jusqu’en 2022 et reconduit tous les 10 ans durant l’exploitation du parc éolien.
Un partenariat a également été signé pendant 3 ans avec le Parc Naturel Régional du Marais poitevin dans le cadre de la mise en œuvre du suivi et de la protection de la population de Busard cendré dans le Marais poitevin.
L’objectif de ce suivi est de comptabiliser le nombre de couples nicheurs (195 en 2020) et de mettre en place des actions de protection des nichées. La clé de la réussite de cette opération passe par la sensibilisation et la prise de conscience des exploitants quant à la protection des nichées de Busard cendré présentes dans leurs parcelles et la participation des acteurs agricoles locaux sans qui le Busard cendré serait amené à disparaître.