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Parcs solaires de Blueberry-Greenberry : le passé militaire

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Quatre panneaux d’information installés aujourd’hui valorisent le riche passé de la base militaire, bombardée lors de la Libération. 80 ans plus tard, le terrain est converti en prairie photovoltaïque.

BayWa r.e., spécialiste des énergies renouvelables, achève cette année la mise en service de son deuxième parc photovoltaïque sur l’ancienne base militaire de la Martinerie près de Châteauroux.

La dernière tranche de 40 MWc parachève la mise en place de deux parcs totalisant plus de 157 500 panneaux pour une puissance cumulée de 70 MWc.

Ces anciens terrains militaires, déminés et nettoyés à l’occasion du chantier de construction du parc photovoltaïque accueillent désormais des élevages de moutons. A l’ombre des cellules solaires, ils favorisent le maintien de la biodiversité du site par une gestion extensive de la végétation.

« La conversion de ces sites est porteuse d’un triple bénéfice : écologique, avec la reconversion d’un ancien terrain militaire, énergétique puisqu'ils alimentent plus de la moitié des foyers de Châteauroux métropole, et climatique avec une production d’énergie verte permettant d’économiser chaque année près de 30 000 tonnes de CO2 ». détaille Benoît Roux, Directeur Projets de BayWa r.e. France.

157 500 panneaux solaires

Sur la base militaire de la Martinerie la mise en service du parc « Greenberry » a eu lieu fin avril 2024. D’une puissance de 40 MWc sur 35 hectares, il produira l’équivalent de la consommation domestique annuelle de 10 800 foyers.

Le premier parc, nommé « Blueberry », a été mis en service dès 2021. Sur 35 hectares également, 87 500 panneaux produisent depuis trois ans l’équivalent de la consommation de 7 700 foyers.

A eux deux, Greenberry et Blueberry produiront 82 000 MWh d’électricité renouvelable chaque année, permettant d’alimenter plus de la moitié des foyers de Châteauroux Métropole. Ils éviteront l’émission de près de 30 000 tonnes de CO2 chaque année.

Parcours pédagogique le long des parcs solaires

Les 4 panneaux en bois installés au coeur du site de la Martinerie, le long de la rue de Lattre de Tassigny sur la commune de Déols, permettront aux visiteurs de s’informer sur le parc, la production photovoltaïque, les enjeux de biodiversité locale et le passé historique du site. Les quatre panneaux, de 1,70 mètre de large sur 2,20 mètres de haut, ont été réalisés en partenariat avec un Atelier Bois ONF Vegetis, filiale de l’Office national des Forêts.

ONF Vegetis a respecté un cahier des charges strict afin de fabriquer ces panneaux pédagogiques à base de matériaux éco-conçus, notamment du bois issu de forêts durablement gérées (PEFC). Ces panneaux fabriqués sur-mesure pour les besoins du parc, ont été réalisés dans un atelier français et sont installés par les équipes locales d’ONF Vegetis.

Un riche passé militaire valorisé

Un panneau conçu avec les Amis de la Martinerie, association retraçant la mémoire du camp militaire, présente l’évolution géographique et trace l’historique de la base. La base militaire de la Martinerie accueille dès 1915 une école de formation des pilotes de liaison et d’observation, puis le 3ème régiment de Chasse à partir de 1920. Jusqu’en 1951, elle voit stationner tour à tour, une école et une escadre de bombardement de nuit, l’armée d’armistice et l’armée de l’air allemande. A la libération elle accueille la première école de pilotage d’après-guerre (avec notamment les premières femmes pilotes de l’armée de l’air françaises), un établissement de l’armée de l’air (EAA 601) et une école de transmission.

En 1951, la France accueille à La Martinerie la plus grande base militaire des forces américaines de l’OTAN en dehors des Etats Unis. La décision en 1967 du Président de Gaulle de quitter le commandement intégré de cette organisation entraîne sa fermeture. Au départ des forces de l’OTAN, en 1968, le gouvernement français décide de regrouper les centres d’instruction du Service puis de l’Arme du Matériel. La fin de la conscription en France entraine la fermeture de l’Ecole de Spécialisation du Matériel de l’Armée de Terre. Cette école est remplacée par le 517ème Régiment du Train qui est dissous en 2012.

« 100 ans après sa création la base de la Martinerie devient désormais un lieu de mémoire » explique Jean-Jacques Bérenguier, président de l’association les Amis de la Martinerie. « Bombardé par l’armée allemande, occupée par l’aviation ennemie puis bombardée par les alliés en 1944, ayant accueilli l’aviation militaire, l’Armée de l’Air, les forces de l’OTAN, ou encore l’Armée de Terre, le site est riche d’histoire et la construction de la centrale photovoltaïque a permis de valoriser de nombreux objets. ».

Le passé militaire des terrains a imposé de réaliser une dépollution pyrotechnique avant tout commencement de travaux, donnant également l’occasion de nettoyer le site.

Une bombe de 250 kg

Plusieurs années de développement, dépollution et chantier ont été nécessaires pour réhabiliter cet espace propice au photovoltaïque.

De nombreux objets ont été retrouvés lors des chantiers : chargeur d’armes à feu, matériel d’entraînement, baraquement, munitions etc. Ces équipements ont été transmis aux Amis de la Martinerie et sont exposés à la Maison départementale de la Mémoire Militaire. Une bombe de 250 kg a ainsi été exhumée début 2023. Cette bombe, désormais neutralisée, est visible également chez les Amis de La Martinerie.

En partenariat avec BayWa r.e., les bénévoles de l’association ont eu l’opportunité de récupérer des bâtiments préfabriqués américains (cabanes Quonset) et de financer prochainement leur reconstruction à proximité de la Maison de la mémoire.

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