Projet de parc éolien des Vents d’Aura du Tuilé

• Mai 2021 : Délibération du Conseil Municipal à l’unanimité en faveur du projet éolien  
• Septembre 2021 : Délibération du Conseil Municipal à l’unanimité pour l’intégration des parcelles communales au projet éolien.  
• Mai / Février 2022 : Sécurisation foncière de la zone d’implantation potentielle avec les propriétaires fonciers et la commune (parcelles communales)  
• Novembre 2021 : Lancement de la démarche agricole (accompagnement de projets agroenvironnementaux des agriculteurs volontaires)  
• Décembre 2021 : Lancement des premières études environnementales et techniques
• Avril 2022 : Installation du mât de mesure 
• Avril 2023 : Réception de l’ensemble des états initiaux des études réglementaires du site, Etudes de différentes variantes d’implantation du projet à partir des états initiaux et des recommandations des bureaux d’étude
• Mai / Juin 2023 : Présentation de variantes d’implantation aux exploitants agricoles afin d’ajuster le projet aux contraintes agricoles locales
• Décembre 2023 : Dépôt du dossier d’autorisation environnementale en préfecture
• Janvier 2024 : Lancement d’une démarche de rénovation énergétique impulsée par BayWa r.e. sur une partie de la Communauté de communes du Bonnevalais et en partenariat avec l’association SOliHA
• Mars 2024 : Survol aérien des communes concernées par la démarche de rénovation pour identifier les déperditions d’énergie
• Mai 2024 : Remise des clichés aux habitants concernés par la démarche de rénovation énergétique

• Nombre d'éoliennes : 7 éoliennes

• Hauteur totale maximum : 165 mètres

• Production estimée : entre 45 000 et 55 000 MWh par an

Un mât de mesure de vent a été installé sur la zone d’implantation potentielle en avril 2022. Il a mesuré la vitesse et l’orientation du vent à différentes altitudes. A partir de ces données, le gabarit ou encore la puissance des éoliennes ont pu être déterminés. La vitesse moyenne mesurée a également permis d’estimer la production électrique attendue du futur parc, donnée essentielle pour la faisabilité du projet.

D’autres capteurs ont été installés sur le mât afin de connaître un maximum de données sur le site : pluviomètre, baromètre, thermomètre, mais également des capteurs à ultrasons qui ont enregistré l’activité en altitude des chauves-souris. L’utilisation de ces données a permis de dresser un état des lieux complet et précis au sein de la zone d’étude, et de prendre en compte au mieux le comportement des chauves-souris en altitude.

L’ensemble de ces informations a également permis d’affiner l’implantation définitive du projet éolien.  

En 2022, un expert paysagiste, ENCIS Environnement, a analysé les environs de la zone d’étude pour identifier les enjeux patrimoniaux, paysagers ainsi que les effets cumulés avec d’autres projets éoliens à proximité du futur parc. Ainsi, aucun monument historique n’a été référencé à moins de 1.5km de la zone. Dans l’aire d’étude rapprochée et éloignée (jusqu’à 15km), un seul monument possède une sensibilité faible par rapport au projet de parc éolien : il s’agit du Moulin de Sancheville. De plus, l’analyse paysagère a recommandé une implantation selon un axe nord-sud et en évitant les bouquets. Un panel de riverains a également été interrogé sur les perceptions sociales du paysage.

Dans le but d’établir l’état initial acoustique du site, plusieurs sonomètres ont été installés chez les riverains à proximité directe de la zone d’étude. En accord avec ces personnes et au sein de huit jardins privés, les sonomètres ont relevé des données sonores durant une dizaine de jours. Au terme de ces prises de mesure, le bureau d’étude mandaté GANTHA Acoustique, a pu établir les sensibilités sonores à proximité du futur parc éolien de Pré-Saint-Evroult.

Il a ensuite travaillé sur la modélisation, par simulations des futures éoliennes, au niveau sonore de l’environnement comprenant le projet éolien. L’étude acoustique a permis un respect des normes en vigueur limitant le dépassement sonore pour un parc éolien de 5dB(A) le jour et de 3dB(A) la nuit.

Après la mise en service du parc éolien de Pré-Saint-Evroult , le capital de sa société d’exploitation sera ouvert aux différentes parties prenantes du territoire d’accueil : collectivités, habitants, entreprises locales, SEM territoriales, fonds régional, banques des territoires ou encore autres investisseurs locaux.  

L’opportunité est ainsi offerte à l’ensemble des parties prenantes du projet de devenir associés du parc éolien. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de la société BayWa r.e. d’ancrer davantage le projet dans son territoire d’accueil et que chacun puisse contribuer localement à la transition énergétique en bénéficiant de ses retombées économiques. 

Le financement participatif permet aux citoyens et riverains d’un futur parc éolien de prendre part à sa réalisation par le biais d’une collecte de fonds sur une plateforme internet. C'est un moyen de soutenir le projet tout en bénéficiant d'un retour sur investissement très avantageux puisque les taux d'intérêts sont supérieurs à ceux d'autres produits d'épargne disponibles, tel que le Livret A.

Cette épargne avantageuse et en faveur de la transition énergétique du territoire sera prochainement proposée aux riverains du futur parc éolien.

BayWa r.e. met en place une démarche transversale autour du projet éolien, pour accélérer la transition écologique et contribuer à un partage de la valeur à destination du territoire. Ainsi, une démarche agro-environnementale a été proposée à des exploitants agricoles volontaires de la zone d’étude du projet éolien. Après plusieurs réunions, différents projets ont été retenus par le groupe d’agriculteurs :

• L’accompagnement sur l’irrigation afin d’optimiser les apports d’eau et potentiellement réduire sa consommation tout en maximisant ses bienfaits pour la plante.
• La réalisation de bilan carbone : permettant de faire un diagnostic initial du stockage et/ou des émissions de carbone par atelier de production au sein d’une exploitation, identifier des pistes de réduction et mise en place d’un plan d’action et d’accompagnement technique le cas échéant.
• L’usage d’un outil d’aide à la décision servant à piloter sa fertilisation, optimiser ses apports (la bonne dose au bon endroit) et éviter la sur ou la sous fertilisation.
• La mise en place d’infrastructures agro écologiques afin de contribuer à la préservation de la biodiversité et bénéficier des divers services qu’elle rend à l’agriculture : protection des sols, auxiliaires de culture, régulation microclimatique, stockage carbone, valorisation PAC…

A ce jour, cinq réunions ont déjà eu lieu :

• Lancement de la démarche agricole (Novembre 2021) :  Cette première réunion a permis de construire le groupe de travail et d’identifier les projets agricoles déjà en place sur le territoire, les pistes d’améliorations et les besoins des différents agriculteurs. 
• Premier groupe de travail de la démarche agricole (Février 2022) :  Les projets abordés lors de la précédente réunion ont d’abord pu être approfondis et requestionnés sur leur pertinence. Une fois ce premier tri réalisé, les sujets restants ont pu être hiérarchisés par ordre d’importance.
• Deuxième groupe de travail (Décembre 2022) : La Chambre d’Agriculture est revenue sur chaque sujet abordé lors de la réunion précédente en proposant des formations ou solutions matérielles en cohérence avec les enjeux locaux. Les exploitants ont ainsi pu se positionner sur les projets correspondant le mieux à leurs problématiques. Un moment de convivialité autour d’un verre partagé a été proposé afin de clôturer le processus de réflexion réalisé par le groupe de travail.
• Présentation technique de deux projets retenus dans le cadre de la démarche, par la Chambre d’Agriculture 28 (Juin 2023) : la Chambre d’Agriculture du département s’est attachée lors de ce groupe de travail à présenter dans un premier l’installation et le suivi d’entretien d’infrastructures agroécologiques (IAE) ainsi que les formations collectives disponibles afin de monter en compétence dans ce domaine. Ensuite, la Chambre d’Agriculture a présenté les solutions existantes pour une agriculture de précision : un appareil de guidage GPS pour bineuse, l’outil MesSatimages permettant de rendre accessible les outils numériques de télédétection et l’outil Correction RTK visant à corriger et guider les trajectoires des engins agricoles via un système de positionnement satellitaire.
• Présentation technique de deux autres projets retenus dans le cadre de la démarche, par la Chambre d’Agriculture 28 (Novembre 2023) : la Chambre d’Agriculture du département s’est attachée lors de ce second groupe de travail à présenter les outils permettant la réalisation d’un diagnostic carbone des exploitations agricoles, dans le but d’évaluer l’empreinte carbone de ces dernières. Puis la Chambre d’Agriculture a présenté l’outil NetIrrig, outil internet permettant une meilleure gestion de la réserve en eau disponible selon les cultures et donc une meilleure gestion de l’irrigation.

En fin de réunion, il a été demandé aux exploitants agricoles de se positionner à minima sur l’un des quatre projets présentés afin qu’un accompagnement soit mis en place prochainement.