Le projet en bref
Le projet agrivoltaïque de Condat-sur-Vézère, situé en plein cœur du Périgord Noir sur une surface de 17 hectares (ha), est unique : il combinera production de truffes, pâturage ovin et production d’électricité renouvelable, profitant aux habitants à l’échelle locale et nationale.
Le site du projet, bordé de boisements et de haies ainsi que de prairies pâturées, a un sol particulièrement riche en calcaire, friable, idéalement adapté à la trufficulture. Véritable produit du terroir, l’«Or Noir » a tout de même besoin d’un minimum d’irrigation et d’ombre pour se développer correctement, ce que permettront les panneaux photovoltaïques fixés au sol, équipés de gouttières de récupération d’eau de pluie.
Par ailleurs, les moutons, éloignés des chênes truffiers pour ne pas entraver leur croissance, prendront plaisir à pâturer aux côtés des panneaux qui leur serviront d’abris en cas de forte chaleur, ou en cas de forte pluie / grêle.
Visualisation du projet agrivoltaïque
Aperçu du projet
- Localisation du projet
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Données clés
- Surface clôturée : 17 ha
- Puissance totale du projet : 16 MWc
- Production estimée du parc : 21 428 MWh
- Equivalent de la consommation électrique (chauffage inclus) de : 9 588 habitants soit plus de 33% de la population de Périgueux
- Emissions de CO2 évitées chaque année : 7 500 tonnes
Calendrier du projet
Un projet bénéfique pour le territoire et pour l’environnement
Le projet de Condat-sur-Vézère s’inscrit tout d’abord dans les objectifs nationaux de développement de la filière photovoltaïque établis par la Programmation Pluriannuelle de l‘Energie, visant 20,1 GW pour 2023 et environ 40 GW pour 2028. Compte tenu de ces objectifs, le SRADDET de la Nouvelle-Aquitaine souhaite atteindre 8 500 MW en 2030 (x2,5 par rapport à 2020, pour une production de 9 700 GWh) et 12 500 MW en 2050 (x4 par rapport à 2020, pour une production de 14 300 GWh).
Outre que de répondre aux besoins énergétiques nationaux et régionaux, le projet de Condat bénéficiera à la commune et à la Communauté de communes en termes de retombées économiques locales. Il soutiendra également la filière de la trufficulture et la filière ovin viande : en effet, 5 ha du site accueilleront des chênes truffiers, depuis lesquels émaneront la tuber melanosporum, ou truffe du Périgord. Entre ces chênes seront implantés des panneaux photovoltaïques, leur apportant une irrigation naturelle, ainsi qu’un ombrage adapté à leur développement. Le reste du site, soit environ 15 ha, accueillera ponctuellement des moutons (pâturage itinérant) et des panneaux photovoltaïques.
Ces deux projets agricoles répondront à une logique de circuit court (vente directe des truffes et de la viande lors des marchés locaux), mais également au cahier des charges de l’Agriculture Biologique. Par ailleurs, étant gérés par deux sociétés d’exploitation différentes, ces projets permettront à leurs gérants de bénéficier d’une aide économique stable sur au moins 35 ans, soit la durée d’exploitation de la future centrale.
Foire aux questions
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