Le projet en bref
BayWa r.e. a engagé mi-2019 sur la commune de Gièvres un projet de centrale photovoltaïque comprenant 40 000 panneaux solaires répartis sur 19 hectares. Ce projet participe activement aux objectifs de transition énergétique du territoire. Situé dans le Loir-et-Cher (41), il a pour objectif de valoriser une ancienne carrière de sable, exploitée entre les années 80 et les années 2010 et aujourd'hui laissée en friche.
Avec une puissance d’environ 18 MWc, le parc photovoltaïque alimenterait l’équivalent de la consommation électrique de 10 000 personnes, évitant le rejet d'environ 6 600 tonnes de CO2 chaque année.
Les demandes d’autorisation pour le projet ont été déposées le 26 avril 2021. Le permis de construire a été obtenu le 25 mai 2022, la construction débutera en septembre 2025 pour une mise en service en 2026.
Aperçu du projet
- Localisation du projet
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Données clés
- Nombre de modules: environ 40 000 panneaux photovoltaïques sur 19 hectares
- Surface totale du site: 26 hectares
- Puissance totale du parc: environ 18 MWc
- Production électrique annuelle attendue: environ 21 GWh
- Equivalent consommation électrique d'environ: 10 000 personnes
- Emission de CO2 évitées chaque année: environ 6 600 tonnes
- Nombre de modules: environ 40 000 panneaux photovoltaïques sur 19 hectares
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Historique du projet
- 2019: Etude d’impact environnemental
- 2021: Dépôt des demandes d’autorisation en préfecture
- 2021: Demande d’autorisation de défrichement
- Autorisation accordée en décembre 2021
- Février 2022: Enquête publique
- Septembre 2024: Préparation du site
- Septembre 2025: Construction
- 2026: Mise en service
Un projet respectueux de l’environnement
L’installation de la centrale photovoltaïque s’accompagne d’une revalorisation environnementale du site de l’ancienne carrière, aujourd’hui laissée en friche.
Aujourd'hui, 2 hectares de boisements sont soumis à demande de défrichement, sur un total d’environ 2 280 hectares de boisement sur la commune, soit 0,08 %. Tout arbre coupé dans le cadre de cette demande de défrichement sera replanté dans la région. Il s’agit essentiellement de pins qui envoyaient des ombres portées et rendaient le projet impossible. Le défrichement sera compensé par de nouvelles plantations. 10 000 € seront versés à ce titre au Fond stratégique de la forêt et du bois géré par l’Etat. Une plante invasive, le robinier faux-acacia originaire d’Amérique du Nord qui a colonisé le site de la carrière sera également retirée.
Environ 840 mètres linéaires de haies seront plantés sur le site, soit une surface d'environ 3 300 m². Les arbres et arbustes seront composés d’essences locales, sélectionnées pour leur caractère mellifère. Certaines haies borderont le site et d’autres seront implantées à proximité du Cher, au bénéfice de la biodiversité.
Le site continuera d’accueillir un apiculteur qui exploite une quarantaine de ruches. Deux zones humides seront conservées. Une troisième zone humide, dotée d’une mare, sera créée au bénéfice des populations d'amphibiens et le site sera mis à disposition d’un éleveur ovin. En effet, l’entretien sera assuré par éco-pâturage de brebis, sans produit phytosanitaire.
Au-delà de sa production d’énergie décarbonée, le projet présentera un excellent bilan écologique. Le défrichement sera compensé, une essence invasive sera retirée, une nouvelle zone humide sera créée et les haies mellifères bénéficieront à la production locale de miel et plus largement à la biodiversité.
Une intégration paysagère soignée
La centrale solaire sera intégrée dans un ensemble forestier et entourée d’une “ceinture verte” composée d’arbres de différentes essences et de haies paysagères. Le parc solaire sera masqué par des barrières végétales maintenues ou renouvelées.
Un chemin sera créé à l’est de la zone clôturée et permettra une circulation piétonne le long du site. Ce chemin sera agrémenté de panneaux pédagogiques présentant la technologie photovoltaïque.
Les installations seront d’une hauteur faible, avec un maximum de 3,5 mètres. La clôture entourant le parc sera légèrement surélevé au-dessus du sol afin de laisser passer la faune locale. Depuis les hameaux voisins, les panneaux solaires seront masqués par la végétation conservée et des haies de 5 mètres de hauteur.
Projection du parc construit avec et sans l’intégration paysagère
Foire aux questions
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